Le musée des Arts et Métiers

 

Mercredi 3 avril

LE PENDULE DE FOUCAULT

La question de la rotation de la Terre n’était toujours pas prouvée scientifiquement à l’aube de la seconde moitié du XIXème siècle. Il faudra toute l’ingéniosité du physicien autodidacte Léon Foucault pour concevoir un instrument qui, même s’il n’a pas fini de diviser la communauté scientifique, allait apporter la première réponse concrète à une interrogation remontant à la plus haute Antiquité.

L’événement était considérable ; il fut décidé d’en faire des démonstrations publiques dans un décor des plus prestigieux. C’est ainsi qu’en 1851, la foule parisienne put affluer au Panthéon pour y voir osciller le fameux pendule de Foucault.

SUR MESURE : LES 7 UNITÉS DU MONDE

Aujourd’hui, 7 unités universelles et fondamentales permettent de quantifier notre monde. L’exposition Sur mesure, les 7 unités du monde présentée au musée des Arts et Métiers du 16 octobre 2018 au 5 mai 2019, explore le thème de la mesure sous toutes ses coutures.

Le temps qui passe, la vitesse de notre voiture, notre poids, le « la » en musique, les gigaoctets de nos ordinateurs : la mesure est omniprésente dans notre quotidien. Fournissant à l’humain des repères primordiaux, elle fait partie intégrante de la société, tellement évidente et inévitable qu’elle se fait parfois oublier. Mais la mesure n’en relève pas moins d’une histoire passionnante et complexe qui implique des enjeux à la fois scientifiques, industriels et sociétaux.

Construite en partenariat avec le Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE), l’exposition Sur mesure, les 7 unités du monde aborde la mesure sous différents angles : la mesure de l’Homme (incarnée par le célèbre Homme de Vitruve de Léonard de Vinci) ; la complexité de l’acte de mesurer et la charge symbolique de la mesure (à l’instar de la pesée des âmes dans l’Egypte des pharaons) ; l’importance des 7 unités de base du Système international ; le rôle essentiel de la métrologie, la science de la mesure, dans les secteurs de la recherche et de l’industrie ; et enfin les usages plus subjectifs de la mesure dans notre société : mesures d’opinion, de comportement, statistiques…

Au sein de l’exposition temporaire en 5 parties complétée par un parcours dans la collection permanente, le visiteur découvre des objets qui incarnent la mesure ­- qu’il s’agisse d’instruments anciens, d’appareils du quotidien ou de quelques « curiosités ». Des experts racontent et expliquent, via des vidéos, pourquoi et comment sont définies chacune des 7 unités du Système international.

Offrant une expérience sensible et accessible au grand public, l’exposition Sur mesure, les 7 unités du monde fait écho à un événement scientifique majeur qui aura lieu à l’automne : la redéfinition de 4 des 7 unités de base, le kilogramme, l’ampère, le kelvin et la mole par la Conférence générale des poids et mesures.

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Le Système international d’unités (SI)

Les 7 unités de base du Système International
Le mètre : longueur
Le kilogramme : masse
L’ampère : intensité du courant électrique
La seconde : temps
Le kelvin : température
La mole : quantité de matière
La candela : intensité lumineuse

 

SOUS LA SURFACE, LES MATHS

Films d’animation, jeux vidéos et autres créations 3D : derrière les univers virtuels, de plus en plus réalistes, se cachent bien souvent… des maths ! L’exposition Sous la surface, les maths, présentée au musée des Arts et Métiers du 2 octobre 2018 au 7 juillet 2019, explore la question de façon ludique.

Comment produire une image plate fidèle à la réalité ? La question, étudiée depuis la Renaissance par les artistes, est devenue essentielle dans les jeux vidéo et les films d’animation pour donner l’impression de 3D sur un écran plat. Les infographistes travaillent sans cesse à améliorer le rendu de leurs oeuvres. Pour cela, ils utilisent des outils mathématiques d’hier et d’aujourd’hui.

L’exposition Sous la surface, les maths, conçue par l’Institut Henri Poincaré, en présente quelques exemples dans un parcours ludique particulièrement adapté pour un public scolaire et junior (à partir de 12 ans).

Autour de l’exposition, des visites et des conférences expérimentales sont proposées par des médiateurs scientifiques. L’occasion de découvrir des expériences à base de films de savon, qui se comportent de manière surprenante !

Une manière amusante de découvrir des concepts mathématiques complexes !

 

Le grand débat national : la transition écologique

Plus de trains et moins de douches…. : quelques impressions du Grand Débat par les jeunes de la Cordée Sud77

Transition écologique, Grand Débat et Cordée de la Réussite

Le mercredi 13 mars, les élèves de la Cordée de la Réussite Sud Seine et Marne ont été accueillis sur le site de Fontainebleau pour construire leur contribution au Grand Débat National. Animées par le personnel encadrant de l’Ecole en compagnie de avec quelques chercheurs du site, les discussions ont notamment portées sur la partie réservée à la transition écologique. Quels problèmes environnementaux concrets sont les plus préoccupants selon vous, que faites vous déjà et qu’est-ce qu’il vous faudrait pour agir plus ? , voici les thèmes principaux abordés par la vingtaine d’élèves.

Unanimes sur l’importance du changement climatique dans les problèmes environnementaux, les groupes le sont beaucoup moins sur les mesures à adopter, les comportements à changer. En effet, comme tout le monde, il est difficile d’envisager de changer entièrement son comportement. Si, à la lumière du scénario proposé dans l’étude de B&L Evolution, certains envisagent de réduire leur consommation de viande, voire le font déjà, d’autres jugent que c’est quand même pas facile à faire, tout comme se chauffer moins ou de renoncer à la mobilité en voiture, et la liberté qui va avec, une fois atteint l’âge de conduire ! Pour les élèves, un des leviers importants spontanément cités est aussi l’éducation, le partage des savoirs et le développement des connaissances sur les causes et les solutions. Ce qui est peut être à mettre en lien avec les projets de réforme de l’Éducation Nationale, qui semblent accorder une place moins importante à ces enjeux, comme le fait remarquer une des accompagnatrices…..

Les autres enjeux environnementaux qui préoccupent ces jeunes de 15 à 17 ans sont la surexploitation des ressources, aussi bien naturelles que minérales, l’extinction des espèces et la pollution de l’air. Pour les efforts, ils en font facilement pour le tri des déchets, et ils pourraient réduire leur consommation d’eau lors des douches. Après c’est plus difficile, « on tient quand même à notre confort » mais s’il y avait « une rémunération pour les bons comportements, et une punition pour les mauvais », cela pourrait peut être changer les choses. Les modalités pour une redistribution de cette manière de l’argent publique sont difficiles à identifier, surtout pour des lycéens et collégiens, en si peu de temps.

Enfin, il ne faut pas oublier les autres enjeux d’environnement, et il y a notamment la vie aquatique en lien avec la pollution plastique par les cotons-tiges et les pailles qui a été citée, et de développement au sens large : la lutte contre la pauvreté et l’égalité des chances, entre hommes et femmes et en ce qui concerne l’accès à la formation supérieure entre les différentes classes sociales, un sujet de forte prise de conscience pour certaines des participantes.

Et alors, ca fait quoi de réfléchir comme ca pour alimenter un débat ? Une certaine fierté « Quand même, ca fait bien ! C’est bien tout ca que l’on a trouvé, on discute un peu et après ca fait tout ca ! », des interrogations « pourquoi ce n’est que maintenant que l’on commence à s’en occuper, si on avait commencé plus tôt cela aurait été plus simple » et enfin des convictions « c’est à nous de tous s’y mettre pour convaincre les autres »

« In the Middle » Compagnie les Swaggers

Vendredi 15 février

En tournée avec Madonna ou dans les clips de Stromae, sur scène avec les plus grands chorégraphes, Marion Motin est devenue une chorégraphe et danseuse hip-hop incontournable.

Elle crée les Swaggers en 2009, le premier crew exclusivement féminin. Leur force réside dans la diversité des styles mais surtout dans le besoin de casser les codes pour proposer un hip-hop nouveaux, « classieux » et alternatif.

Avec cette création, la chorégraphe a voulu exposer les corps, les sentiments de ses danseuses et mettre le mouvement au service de l’émotion.